Notre histoire

Plus d'un siècle d'histoire

C’est le 24 août 1915 que nait le Cours Sainte-Clotilde : Melle Gabrielle Houssaye, fille du pharmacien, déclare en mairie l’ouverture d’un établissement de jeunes filles – externat et classe enfantine – dans une propriété appartenant à Mme veuve Kramer au 14, boulevard du Midi.

Il s’agit d’un déplacement d’activité car Melle Houssaye exerçait déjà, à son domicile, depuis 1913. Très vite, la maison s’avère trop petite pour les soixante élèves et, selon le même registre, on apprend que Melle Houssaye transfère les locaux en 1919, au 37, allée de la Fontaine, dans une propriété de deux bâtiments qu’elle vient d’acquérir « consacrant ainsi temps mais aussi fortune à l’éducation intellectuelle et religieuse des jeunes filles ». Le pavillon, toujours existant, garde son style élégant d’« hôtel particulier » de la Belle Époque : symétrique et imposant, escalier d’honneur aboutissant à une marquise et verrière art nouveau, frontons et terrasse, quatre façades élaborées destinées à être vues du parc.

En 1929, Melle Houssaye, afin d’assurer la continuité de son oeuvre qui prend de l’ampleur, fait appel à la congrégation des Oblates du Sacré-Coeur de Jésus*. L’institution devient catholique avec la venue des soeurs qu’on appellera « les Dames de Sainte-Clotilde »*. Le Cours Sainte-Clotilde est alors fréquenté par les enfants issus de la bourgeoisie raincéenne, qui apprécie l’esprit de famille et recherche les valeurs que privilégie l’école : éducation religieuse, éducation morale qui passe par l’apprentissage des valeurs mais d’abord par l’application des principes de l’institution. « Les élèves en uniforme bleu marine et chemisier blanc, la tête coiffée, rejoignaient les abords de leur domicile, en rangs accompagnés, vers Thiers, Le Plateau, la gare à 11 h 30 et 16 h… ».

Melle Issenmann fut « Madame La Directrice » dès 1932 jusqu’en 1973. D’autres « Dames de Sainte- Clotilde », mesdames Adrien, Arnaud, Serouin ont dirigé successivement cet établissement durant cette longue période. Un premier directeur, M. Gissinger, prendra le relais de 1973 jusqu’à la fin de sa vie en 1987. Il précèda Mme Cordonnier qui fut directrice jusqu’en août 2012. Mme Chastenet puis M. Sabardin vont ensuite occuper la fonction avant la nomination du directeur actuel Léon Sextius, en juillet 2013.

Si, historiquement, les carrières longues des responsables traduisent un attachement plus que professionnel, un engagement et une fidélité à une mission, cette stabilité est aussi, pour tout parent, le gage d’un établissement sérieux et pérenne : l’institution, qui a fêté son centenaire en 2015, dépasse chaque année, depuis l’an 2000, le nombre de mille élèves. Saint-Louis – Sainte-Clotilde reste la seule institution libre d’enseignement général du Raincy. Elle est le plus ancien « lycée » pour filles de la commune et continue de se distinguer comme l’un des établissements les plus appréciés et prospères du département.

 

* La congrégation des soeurs Oblates du Sacré-Coeur
de Jésus fut fondée à Montluçon par Louise-Thérèse
de Montaignac. Présentes dans soixante maisons
en Europe, Amérique et Afrique, les soeurs exercent
leurs missions dans les domaines éducatifs
et sanitaires. Elles forment les trois voeux de religion
et se consacrent à une vie spirituelle
et de dévouement par « l’oblation » d’elles-mêmes.

Plus d'un siècle d'histoire

C’est le 24 août 1915 que nait le Cours Sainte-Clotilde : Melle Gabrielle Houssaye, fille du pharmacien, déclare en mairie l’ouverture d’un établissement de jeunes filles – externat et classe enfantine – dans une propriété appartenant à Mme veuve Kramer au 14, boulevard du Midi.

Il s’agit d’un déplacement d’activité car Melle Houssaye exerçait déjà, à son domicile, depuis 1913. Très vite, la maison s’avère trop petite pour les soixante élèves et, selon le même registre, on apprend que Melle Houssaye transfère les locaux en 1919, au 37, allée de la Fontaine, dans une propriété de deux bâtiments qu’elle vient d’acquérir « consacrant ainsi temps mais aussi fortune à l’éducation intellectuelle et religieuse des jeunes filles ». Le pavillon, toujours existant, garde son style élégant d’« hôtel particulier » de la Belle Époque : symétrique et imposant, escalier d’honneur aboutissant à une marquise et verrière art nouveau, frontons et terrasse, quatre façades élaborées destinées à être vues du parc.

En 1929, Melle Houssaye, afin d’assurer la continuité de son œuvre qui prend de l’ampleur, fait appel à la congrégation des Oblates du Sacré-Coeur de Jésus*. L’institution devient catholique avec la venue des soeurs qu’on appellera « les Dames de Sainte-Clotilde »*. Le Cours Sainte-Clotilde est alors fréquenté par les enfants issus de la bourgeoisie raincéenne, qui apprécie l’esprit de famille et recherche les valeurs que privilégie l’école : éducation religieuse, éducation morale qui passe par l’apprentissage des valeurs mais d’abord par l’application des principes de l’institution. « Les élèves en uniforme bleu marine et chemisier blanc, la tête coiffée, rejoignaient les abords de leur domicile, en rangs accompagnés, vers Thiers, Le Plateau, la gare à 11 h 30 et 16 h… ».

À la lecture des palmarès mensuels, les nominations en « conduite, politesse » étaient les « distinctions » d’excellence. Application, sagesse, ordre, lecture, écriture, exactitude étaient des qualités également hautement appréciées : être nommée un maximum de fois était un grand honneur à égaler. « Le Cours Sainte-Clotilde assure à vos filles, dans un climat chrétien, une excellente éducation et une solide instruction », peut-on lire dans Le Messager du Raincy de septembre 1956 : une éthique et une rigueur convaincantes pour un établissement à dimensions et valeurs familiales.

Les décennies entre 1950 et 1970 verront s’installer la mixité, les signatures de contrats avec l’État de l’école maternelle à la terminale, «simples» ou «d’association» selon les cycles. En 1974, une association de gestion sera créée pour succéder à la congrégation qui reste propriétaire.

Melle Issenmann fut « Madame La Directrice » dès 1932 jusqu’en 1973. D’autres « Dames de Sainte- Clotilde », mesdames Adrien, Arnaud, Serouin ont dirigé successivement cet établissement durant cette longue période. Un premier directeur, M. Gissinger, prendra le relais de 1973 jusqu’à la fin de sa vie en 1987. Il précèda Mme Cordonnier qui fut directrice jusqu’en août 2012. Mme Chastenet puis M. Sabardin vont ensuite occuper la fonction avant la nomination du directeur actuel Léon Sextius, en juillet 2013.

Si, historiquement, les carrières longues des responsables traduisent un attachement plus que professionnel, un engagement et une fidélité à une mission, cette stabilité est aussi, pour tout parent, le gage d’un établissement sérieux et pérenne : l’institution, qui a fêté son centenaire en 2015, dépasse chaque année, depuis l’an 2000, le nombre de mille élèves. Saint-Louis – Sainte-Clotilde reste la seule institution libre d’enseignement général du Raincy. Elle est le plus ancien « lycée » pour filles de la commune et continue de se distinguer comme l’un des établissements les plus appréciés et prospères du département.

 

* La congrégation des soeurs Oblates du Sacré-Coeur
de Jésus fut fondée à Montluçon par Louise-Thérèse
de Montaignac. Présentes dans soixante maisons
en Europe, Amérique et Afrique, les soeurs exercent
leurs missions dans les domaines éducatifs
et sanitaires. Elles forment les trois voeux de religion
et se consacrent à une vie spirituelle
et de dévouement par « l’oblation » d’elles-mêmes.